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Danser la peinture / Laurent Paillier / Philippe Verrièle / Nouvelles éditions Scala / Novembre 2015

  • Danser la peinture / Laurent Paillier / Philippe Verrièle / Nouvelles éditions Scala

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    Danser la peinture. Pour une contre-histoire dansée de l'art,

    par Laurent Paillier et Philippe Verrièle, 172 pages, 96 photographies grand format en couleurs, 23,5 x 30,5 cm, reliure cartonnée, Nouvelles éditions Scala, Paris, Novembre 2015, 35 €.


    ISBN : 978-2-35988-154-7

     

    Quand un photographe de danse, Laurent Paillier, s'acoquine avec un journaliste de danse, en l'occurrence Philippe Verrièle, pour évoquer la peinture qui, selon ce dernier, n'a guère de lien avec la danse, cela donne des effets aussi étonnants que détonnants... "Ce n'est pas parce que la danse génère de belles images qu'arts plastiques et art chorégraphique ont nécessairement partie liée" peut-on lire dans la préface de ce fort bel ouvrage... d'art ! Une thèse qui peut se défendre si l'on considère que la plupart des peintres qui se sont illustrés dans le domaine de l'art de Terpsichore ne se sont bien évidemment pas immiscés dans le travail du chorégraphe, à quelques exceptions près, les formes inventées par le plasticien pouvant cependant trouver un certain écho dans la chorégraphie.

    Mais alors, que cherchaient donc nos deux compères au travers de la réalisation de ces fabuleuses images ? Tout simplement à mettre en avant, à partir de la danse, des pratiques venues des arts plastiques, génératrices d'échanges. Et l'exemple le plus fascinant à mes yeux est celui de Kaori Ito et de Velickovic (en couverture de cet ouvrage). Danser l'œuvre d'un artiste, s'y couler, s'y immiscer, tel est donc le défi proposé par les deux auteurs à onze chorégraphes de la jeune génération, Perrine Valli, Arthur Perole, Tatiana Julien, Jesus Sevari, Leila Gaudin, Malika Djardi, Anne Nguyen, Eric Arnl Burtschy, Erika di Crescenzo, Kaori Ito et Mélanie Perrier qui ont investi chacun une œuvre d'un peintre majeur de notre époque, qu'il s'agisse de Kandinsky, de Brancusi, d'Yves Klein, de Fontana, de Velickovic ou de Pollock pour ne citer que les plus connus, pour la rendre sous une nouvelle forme d’art immortalisée par l’image. Chacun des plasticiens est également évoqué par le danseur dans ses relations proches ou lointaines à l’art chorégraphique. Le résultat est fascinant, comme vous pourrez en juger par vous-mêmes !

    J.M. G.

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